mardi 25 octobre 2016

Aujourd'hui je voudrais vous parler de mes passions Ma première ce sont   les chats qui sont  vraiment exceptionnels. Nous n'avions pas prévu d'avoir un chat et puis il est tellement beau que nous avons craqué et maintenant il nous remplit de bonheur .





Si bien que maintenant je collectionne tout ce qui concerne les chats .

L'une de mes deuxième passion est la lecture ( tout sauf l'horreur et le fantastique. )

La broderie et la tapisserie que j'ai laissée un peu de côté ces derniers temps mais je compte bien m'y remettre. J'aimerais aussi apprendre les bases de la couture. Je me passionne également pour les langues étrangères.




Je vous présente  ci dessus quelques une de mes réalisations en matière de broderie.

J'adore aussi la photo les photos que je prends avec mon appareil et aussi les photos anciennes.

Les cartes postales et les timbres c'est aussi des  passions plus que dévorantes.

La Finlande est comme ma deuxième patrie , je ne sais as si je pourrais y retourner avec mes problèmes de santé mais j'espère.

J'e suis passionnée par l'étude des religions et des mouvements philosophiques et religieux duvers
Je fais partie de plusieurs groupes de dialogue inter religieux sur facebook et j'adore aussi étudier l'histoire au travers de magazines et reportages télé.
J'aime aussi la Poésie.

Je m'intéresse aussi à la mode et aussi aux produits de beauté

Tout ce que j'aime apparaitra au fil de mes différents articles

A bientôt pour un nouvel article





Comme vous le verrez j'ai publié une deuxième version un peu remagnée de l'article Isabelle 2ème partie mais je ne supprime pas la première version car elle correspondait à ma 1ère version des évènements , et ensuite d'autres faits me sont revenus  à l'esprit.

Donc ne soyez pa surppris deq deux versions.

A bietônt mes ami(e)s

samedi 17 septembre 2016

Je vous présent un poême érit il y a 6ans



Poème écrit il y a 6 ans pour Isabelle
Isabelle
Nous étions ton Rocher
Celui sur lequel
tu ppuvais compter jour et nuit
Maintenant que tu es dans les Cieux
Tu es notre Rocher
Notre Lumière
La Lumière qui éclaire nos vies.
Les Cieux sont pleins
de millions d'étoiles.
Tu es une de ces Etoiles
Qui éclaire notre ciel.
Tu illumines mon ciel
Tu illumines ma vie
Quand je suis triste.
Tu fais que je me sente mieux
Quand je suis malade.
Tu es mon conseiller
quand je dois prendre des décisions difficiles.
Tu es tout pour moi
Et je ne suis rien Sans ton Esprit
Qui me regarde
qui nous regarde.
Puissent ton Esprit et ton Âme
me regarder , nous regarder
Et nous protéger.
Ta Crita

Isabelle , Ma Soeur , mon Trésor , ma Vie 2ème

Bonjour chers ami(e)s

Aujourd'hui suite de  : Isabelle , Ma Soeur , mon Trésor , ma Vie.
     2ème article  : Isabelle , le début de ma vie d'adulte 
                   auprès d'elle et la foudre qui tombe 
                  sur notre cercle familial

Malgré mon désir le plus ardent de rester le plus près d'Isabelle il fallait bien que je construise ma vie , que je fasse des études , que j'ai un métier.
J'ai  commencé mes études supérieures en 1980 et ait quitté la maison en 1991 mais je n'ai jamais voulu aller très loin .Et puis en 1986 j'avais obtenu un emploi dans mon Département , donc hors de question de m'éloigner  de mon lieu de travail.

Et puis en 2001 un 1er drame touche notre cercle familial très restreint . Papa est parti en quelques mois d'un cancer du colon foudroyant.
Isabelle qui avait toujours été entourée par mes parents et par moi , a très mal vécu le départ de Papa. Malgré tout il y avait la présence de maman et la mienne si bien que au bout de quelques années , elle semblait apaisée.
 2ème difficulté: la rechute de mes problèmes neurologiques en Février 2007 , ce qui avait occasionné chez moi une plus grande fatigabilité et une plus grande émotivité et un équilibre nerveux quelque peu chamboulé.
Fin Mai 2007 maman tombe malade , début Juillet 2007 nous apprenons qu'elle a un cancer des voies biliaires  , cancer dont mon gastro entérologue personnel m'avait dit que c'était quasiment sans espoir; ce que je n'ai pas dit à maman bien sûr; il m'avait dit 1 an , peut-être 2.
Cela dit , je pense que maman l'avait très bien compris à la façon dont les médecins qui la suivaient lui parlaient.
Et puis maman était d'une force mentale exceptionnelle , lorsqu'elle a vu son oncologue pour la 1ère fois elle lui avait dit " Dr , à moi on me raconte pas de salades , quand le moment sera venu et même si vous savez que j'en ai plus que pour quelques jours , même quelques heures je veux que vous me le disiez en face. Je veux partir en le sachant". Et c'est ce qui s'est passé .
Autant nous dire que lorsque j'ai appris que maman était atteinte d'un cancer incurable , je me suis effondrée seule dans la solitude de mon appartement , et ensuite quelques jours plus tard dans les bras de Bernard , mon compagnon.
Au départ je me suis dit " comment vais réagir quand maman va partir " , car je me souvenais du désespoir qui m'avait envahi après le décès de Papa.
Et puis comme je le disais quelques lignes plus haut , mon équilibre nerveux et mon émotivité étaient quelque peu chamboulés par la maladie neurologique.
Le neurologue m'avait dit " pas de stress, un maximum de repos et un bon équilibre alimentaire. Et bien là c'était raté Comment ne pas réagir au stress quand on sait que sa maman est condamnée à court ou à moyen terme.
 Et puis je me suis dit ; " de toute façon il faut que je continue pour Isabelle , elle va avoir besoin de moi aussi bien avant qu'après le départ de Maman.
Et là plus rien ne m'a arrêtée. Malgré mon travail j'ai passé tout l'été 2007 à être le plus présente possible non seulement pour maman mais aussi pour Isabelle pour qu'elle sache qu'il y avait toujours quelqu'un près d'elle.
Je ne me posais plus aucune question sur ce qui pouvait arriver et je vivais au jour le jour.
Et puis est arrivé le jour où maman est partie pour l'hôpital pour tenter l'opération de la dernière chance. Nous avions organisé la garde et le suivi d'Isabelle à domicile , ceci afin de la maintenir dans son milieu habituel afin que,  au traumatisme de la séparation avec maman ne s'ajoute pas le traumatisme d'un changement d'univers.
Et puis quelques jours ont passé. Isabelle supportait difficilement l'absence mais nous arrivions à gérer la situation.
  L'opération a été un échec total car la maladie était trop avancée, des métastases étaient apparues en 15 jours. Donc dès l'intervention terminée j'ai su qu'il  n'y avait plus aucun espoir et que maman était condamnée à  court terme.
Comment transmettre cette terrible information à Isabelle ?
Et puis les médecins ont autorisé la sortie de maman  , une chimiothérapie a été tentée mais sans succès car maman n'a pas supporté le produit.
Cependant malgré ses innombrables rendez-vous médicaux , Maman était là le soir auprès d'Isabelle dont la surveillance était assurée par des auxiliaires de vie.
Et puis le destin s'est accéléré , l'état de maman s'est aggravé très rapidement et puis début Octobre 2007 elle a été hospitalisée en urgence en pleine nuit.
Maman se savait condamnée et je me demande ce qu'elle a du ressentir quand les ambulanciers l'ont mise dans un fauteuil roulant et qu'ils l'ont montée dans l'ambulance dans le sens inverse de la marche et qu'elle a vu sa maison pour la dernière fois. J'en ai encore le coeur bouleversé , là je pense qu'il y a eu une erreur de tact psychologique des ambulanciers ; dans des cas pareil vaut mieux allr de l'avant ne pas regarder en arrière pour ne pas avoir de regrets . Vous n'imaginez pas mon désespoir quand en pleine nuit vers 4 heures du matin , j'étais en pyjama dans la rue regarder maman quitter la maison définitivement et que Isabelle qui dormait n'a pas pu a voir une dernière fois. Mais je pense que même si cela lui brisait le coeur maman a demandé à demandé à partir à l'hôpital pour ne pas imposer à Isabelle de voir sa maman décéder à la maison , un ultime geste d'amour pour la protéger d'un choc plus grand encore , car Isabelle était plus que fusionnelle avec maman et elle aurait pu mourir d'un arrêt cardiaque sentant sa maman dans l'Au Delà 
En effet quelques jours plus tard l'hôpital m'appelle pour me dire qu'il n'y avait plus rien à faire et qu'il n'y en avait plus surement que pour quelques semaines , voir quelques jours. Ils m'ont dit que de toute façon si Maman faisait un malaise ou un arrêt cardiaque ils n'avaient pas l'intention de la réanimer et bien sûr ils m'ont demandé (pour le principe ) si j'étais d'accord ; terrible moment quand il a fallu que je dise "oui" ;  de toute façon c'était le désir de maman "  :surtout pas d'acharnement thérapeutique".
Avant de partir pour son opération de la dernière chance à Cochin maman m'avait dit " Promets moi de me faire une piqûre pour achever mes souffrances" , là je ne pouvais être que honnête et je lui ai dit" maman je ne peux pas promettre ce que tu demandes , je ne veux pas aller en prison mais je te promets  de demander qu'il n'y ait pas d'acharnement thérapeutique 
Localité
Et c'est ce que j'ai fait.
2 jours avant sont départ dans l'Au Delà maman m'avait demandé de venir dans sa chambre d'hôpital et de me voir seule à seule , elle m'a expliqué tous les détails de ses obsèques et comment ce soit fait.
Elle qui avait une passion pour les fleurs  , elle m'a dit je veux des fleurs partout sur me tombe , j'ai dépensé un fortune en fleurs mais c'est ce qu'elle voulait.
Vous imaginez le crève coeur d'entendre maman  parler de l'organisation de ses obsèques . Je peux dire que je n'ai jamais pleuré devant elle même lorsque elle était dans le coma car je ne voulais pas qu'elle retienne mes pleurs car on dit que les personnes dans le coma ressenten tout même dans un coma profond Mais autant vous dire que chaque fois que je sortais des chambre je m'effondrais dans le couloir ou dans ma chambre.

Et puis elle est partie  6 jours plus tard , le 21 octobre 2007.
Il a fallu penser à annoncer la terrible nouvelle à Isabelle. 
Isabelle et maman étant très fusionnelles , nous étions certains qu'il se passerait quelque chose de surnaturel au moment même du départ de maman, et c'est ce qui s'est passé , mais ce sujet du surnaturel et du paranormal j'en ferai le sujet d'un prochain article.
Isabelle ne parlant pas et ne pouvant pas s'exprimer ( sauf par le regard ) nous ne savions pas quel était son degré de compréhension part rapport à la mort et son neurologue nous avait conseillé de ne jamais prononçer le mot mort devant elle. ; mais je ne me voyais pas non plus ne rien lui dire et la laisser dans un questionnement éternel.
Je lui ait dit que maman était partie très loin retrouver Papa , qu'elle ne la reverrait plus. J'ai ajouté que si maman était partie ce ;n'est pas parce qu'elle ne nous aimait plus mais parce qu'elle était très malade et souffrait beaucoup  . Je n'ai pas pu mesurer l'impact immédiat de la nouvelle ; mais dans les jours qui ont suivi Isabelle a eu des réactions très violentes : réactions nerveuses , sévères crises d'épilepsie.
Le semaines qui ont suivi ont été très éprouvantes , il fallait penser à tout , les démarches administratives , la vie d'Isabelle au quotidien , car malgré la présence d'auxiliaires de vie 24h/24 j'étais très sollicitée.
il fallait aussi assurer la tutelle juridique d'Isabelle , et continuer mon travail .
Cependant il était hors de question que la tutelle soit confiée à un service de tutelle ; jamais je 'aurais voulu que quelqu'un d'autre que me moi devienne la tutrice   d'Isabelle.
Depuis mon adolescence je ne m'étais jamais imaginé les choses autrement.
Début 2008 Isabelle semblait semblait avoir un peu repris le dessus , et puis son état s'est de nouveau dégradé en mars - avril . Elle a été hospitalisée à plusieurs reprises surtout pour des crises d'épilepsie très sévères , et puis fin mai 2008 elle avait eu une fièvre très élevée , presque 41°C, hospitalisation en urgence absolue.
Isabelle avait une sévère infection respiratoire. Le lendemain de son hospitalisation le médecin de réa me dit  qu'Isabelle avait développé cette infection à cause de ces différentes hospitalisations et m'avait donné le nom de la bactérie incriminée. . Une infection qui se propage à cause d'une hospitalisation , ça s'appelle une infection nosocomiale .
Isabelle a fait un pneumo thorax

Rien n'a pu être fait pour obtenir réparation , mais de toute façon je n'ai pas voulu continuer la procédure judiciaire , l'expert de mon assurance m'avait complètement délabrée avec son discours  et cela ne m'aurait pas rendu Isabelle et je n'avais pas le système nerveux assez solide et je devais me reconstruire et redémarrer une nouvelle vie sans mes parents et surtout sans Isabelle. Isabelle décédée c'était comme si j'avais perdu une moitié de moi-même.
Cependant je sais que Isabelle aussi bien que maman ( et aussi papa) n'auraient voulu que je me rende malade après leur décès et ils auraient voulu que je continue mes projets de vie.
Et c'est dans cet esprit là que j'ai continué ou du moins essayé de continuer à avancer.


A bientôt chers ami(e)s 








Isabelle , Ma Soeur , mon Trésor , ma Vie 2ème

Bonjour chers ami(e)s

Aujourd'hui suite de  : Isabelle, Ma Soeur, mon Trésor, ma Vie.


 - 2ème article  :


Isabelle,
 le début de ma vie d'adulte auprès d'elle 
et la foudre qui tombe sur notre cercle familial.

Malgré mon désir le plus ardent de rester le plus près d'Isabelle il fallait bien que je construise ma vie, que je fasse des études, que j'ai un métier.
J'ai  commencé mes études supérieures en 1980 et ai quitté la maison en 1991 mais je n'ai jamais voulu aller très loin. Et puis en 1986 j'avais obtenu un emploi dans mon Département, donc hors de question de m'éloigner  de mon lieu de travail.

Et puis en 2001, un 1er drame touche notre cercle familial très restreint. 
Papa est parti en quelques mois d'un cancer du colon foudroyant.
Isabelle qui avait toujours été entourée par mes parents et par moi a très mal vécu le départ de Papa. Malgré tout il y avait la présence de maman et la mienne si bien que au bout de quelques années elle semblait apaisée.
Deuxième difficulté, la rechute de mes problèmes neurologiques en Février 2007, ce qui avait occasionné chez moi une plus grande fatigabilité et une plus grande émotivité et un équilibre nerveux quelque peu chamboulé.
Fin Mai 2007 maman tombe malade, début Juillet 2007 nous apprenons qu'elle a un cancer des voies biliaires, cancer dont mon gastro-entérologue personnel m'avait dit que c'était quasiment sans espoir, ce que je n'ai pas dit à maman bien sûr, il m'avait dit 1 an,  peut-être 2.
Cela dit, je pense que maman l'avait très bien compris à la façon dont les médecins qui la suivaient lui parlaient.
Et puis maman était d'une force mentale exceptionnelle, lorsqu'elle a vu son oncologue pour la 1ère fois elle lui avait dit "Docteur, à moi on me raconte pas de salades, quand le moment sera venu et, même si vous savez que j'en ai plus que pour quelques jours, je veux que vous me le disiez en face. Je veux partir en le sachant". Et c'est ce qui s'est passé.
Autant vous dire que lorsque j'ai appris que maman était atteinte d'un cancer incurable, je me suis effondrée seule dans la solitude de mon appartement, et ensuite quelques jours plus tard dans les bras de Bernard,  mon compagnon.
Au départ, je me suis dit "Comment vais-je réagir quand maman va partir?" car je me souvenais du désespoir qui m'avait envahi après le décès de Papa.
Et puis comme je le disais quelques lignes plus haut, mon équilibre nerveux et mon émotivité étaient quelque peu chamboulés par la maladie neurologique.
Le neurologue m'avait dit "Pas de stress, un maximum de repos et un bon équilibre alimentaire." Et bien là c'était raté. Comment ne pas réagir au stress quand on sait que sa maman est condamnée à court ou à moyen terme.
Et puis je me suis dit : "De toutes façons, il faut que je continue pour Isabelle, elle va avoir besoin de moi aussi bien avant qu'après le départ de Maman."
Et là, plus rien ne m'a arrêtée. Malgré mon travail, j'ai passé tout l'été 2007 à être le plus présente possible non seulement pour maman mais aussi pour Isabelle pour qu'elle sache qu'il y avait toujours quelqu'un près d'elle.
Je ne me posais plus aucune question sur ce qui pouvait arriver et je vivais au jour le jour.

Et puis est arrivé le jour où maman est partie pour l'hôpital pour tenter l'opération de la dernière
chance. Nous avions organisé la garde et le suivi d'Isabelle à domicile, ceci afin de la maintenir dans son milieu habituel afin que, au traumatisme de la séparation avec maman ne s'ajoute pas le traumatisme d'un changement d'univers.
Et puis quelques jours ont passé. Isabelle supportait difficilement l'absence mais nous arrivions à gérer la situation.
L'opération a été un échec total car la maladie était trop avancée, des métastases étaient apparues en 15 jours. Donc dès l'intervention terminée j'ai su qu'il  n'y avait plus aucun espoir et que maman était condamnée à  court terme.
Comment transmettre cette terrible information à Isabelle ?
Et puis les médecins ont autorisé la sortie de maman, une chimiothérapie a été tentée mais sans succès car maman n'a pas supporté le produit.
Cependant malgré ses innombrables rendez-vous médicaux, Maman était là le soir auprès d'Isabelle dont la surveillance était assurée par des auxiliaires de vie.
Et puis le destin s'est accéléré, l'état de maman s'est aggravé très rapidement et puis début Octobre 2007 elle a été hospitalisée en urgence en pleine nuit.
Maman se savait condamnée et je me demande ce qu'elle a du ressentir quand les ambulanciers l'ont mise dans un fauteuil roulant et qu'ils l'ont montée dans l'ambulance dans le sens inverse de la marche et qu'elle a vu sa maison pour la dernière fois.

En effet quelques jours plus tard l'hôpital m'appelle pour me dire qu'il n'y avait plus rien à faire et qu'il n'y en avait plus surement que pour quelques semaines, voire quelques jours.
Ils m'ont dit que de toute façon si Maman faisait un malaise ou un arrêt cardiaque ils n'avaient pas l'intention de la réanimer et bien sûr ils m'ont demandé (pour le principe) si j'étais d'accord ; terrible moment quand il a fallu que je dise "oui"... De toutes façons, c'était le désir de maman : "Surtout pas d'acharnement thérapeutique".

Et puis elle est partie  6 jours plus tard , le 21 octobre 2007.

Il a fallu penser à annoncer la terrible nouvelle à Isabelle.

Isabelle et maman étant très fusionnelles, nous étions certains qu'il se passerait quelque chose de surnaturel au moment même du départ de maman, et c'est ce qui s'est passé, mais ce sujet du surnaturel et du paranormal,  j'en ferai le sujet d'un prochain article.
Isabelle ne parlant pas et ne pouvant pas s'exprimer (sauf par le regard) nous ne savions pas quel était son degré de compréhension, mais je ne me voyais pas non plus ne rien lui dire et la laisser dans un questionnement éternel.
Je lui ait dit que maman était partie, qu'elle ne la reverrait plus. J'ai ajouté que si maman était partie ce n'est pas parce qu'elle ne nous aimait plus mais parce qu'elle était très malade et souffrait beaucoup. Je n'ai pas pu mesurer l'impact immédiat de la nouvelle, mais dans les jours qui ont suivi Isabelle a eu des réactions très violentes : réactions nerveuses, sévères crises d'épilepsie.

Les semaines qui ont suivi ont été très éprouvantes, il fallait penser à tout, les démarches administratives, la vie d'Isabelle au quotidien, car malgré la présence d'auxiliaires de vie 24h/24 j'étais très sollicitée.

Il fallait aussi assurer la tutelle juridique d'Isabelle , et continuer mon travail.
Cependant il était hors de question que la tutelle soit confiée à un service de tutelle, jamais je n'aurais voulu que quelqu'un d'autre que me moi devienne le tuteur  d'Isabelle.
Depuis mon adolescence je ne m'étais jamais imaginé les choses autrement.

Début 2008 Isabelle semblait semblait avoir un peu repris le dessus, et puis son état s'est de nouveau dégradé en mars - avril. Elle a été hospitalisée à plusieurs reprises surtout pour des crises d'épilepsie
très sévères, et puis fin mai 2008 elle avait eu une fièvre très élevée, presque 41°C, hospitalisation en urgence absolue.
Isabelle avait une sévère infection respiratoire. Le lendemain de son hospitalisation le médecin de
réanimation me dit qu'Isabelle avait développé cette infection à cause de ces différentes hospitalisations et m'avait donné le nom de la bactérie incriminée. Une infection qui se propage à cause d'une hospitalisation,  ça s'appelle une infection nosocomiale .
Isabelle fit alors un pneumo thorax...
Rien n'a pu être fait pour obtenir réparation, mais de toute façon je n'ai pas voulu continuer la
procédure judiciaire, l'expert de mon assurance m'avait complètement délabrée avec son discours, cela ne m'aurait pas rendu Isabelle et je n'avais pas le système nerveux assez solide et je devais me reconstruire et redémarrer une nouvelle vie sans mes parents et surtout sans Isabelle. Isabelle décédée c'était comme si j'avais perdu une moitié de moi-même.

Cependant, je sais que Isabeussi bien que maman (et aussi papa) n'auraient voulu que je me rende malade après leur décès et ils auraient voulu que je continue mes projets de vie.

Et c'est dans cet esprit là que j'ai continué ou du moins essayé de continuer à avancer.

A bientôt chers ami(e)s

vendredi 19 août 2016

Isabelle , Ma Soeur , mon Trésor , ma Vie 1ère partie

Chers ami(e)s bonjour ;

Me revoilà .Pour raisons de santé ( mais ça je vous expliquerai plus tard. ) je m'étais un peu éloignée de la blogosphère , et maintenant petit à petit je reprends.

Aujourd'hui je veux commencer à évoquer avec vous une des personnes qui a le plus compté dans ma vie , ma soeur Isabelle qui est décédée le 5 juin 2008 à l'age de 37 ans.

Je vous présenterai son histoire , l'histoire , de notre famille dans plusieurs articles.
Aujourd'hui 1er article :

Isabelle, 
sa naissance,
ses premières années .

Isabelle est née le 3 juin 1971 , j'étais alors âgée de 10 ans.   
Dès l'annonce de la grossesse de maman , alors que j'avais 9 ans , j'étais déjà prise d'un amour inconditionnel pour cette petite sœur ou ce petit frère que j'allais avoir, à l'époque c'était le tout début des échographies et ce n'était pas aussi précis que maintenant.

Pendant toute la grossesse, je surveillais maman et j'avais décidé que je serai la marraine d'Isabelle. Qu'est ce que j'ai pu "Casser les pieds" de Maman jusqu'à la naissance d'Isabelle pour que je sois sa marraine.
C'était l'année de ma Première Communion et maman m'avait dit : "Je ne suis pas sûre que le prêtre accepte car quand le bébé sera né tu n'aura que 10 ans et c'est peut être un peu jeune pour être une marraine". Je ne voulais rien savoir .

Isabelle devait être pressée de venir au monde car elle s'est présentée avec 3 semaines d'avance.
Elle devait naître fin Juin sous le signe du Cancer. Cependant dans ma tête d'enfant si elle naissait sous le signe du cancer cela voudrait dire qu'elle avait plus de risques d'avoir un cancer ; donc vous imaginez ma joie quand le 3 juin 1971 est arrivé, Jour que je considère comme le plus beau de ma vie. Je me souviens de tous les détails de cet après midi là.
A l'époque le jour des enfants était le jeudi , donc c'était jour de catéchisme et vers 17 h alors que revenions de la paroisse  maman a voulu absolument s'arrêter chez le fleuriste pour acheter des Bégonias à replanter. C'était la Quinzaine commerciale de la Commune et dans le cadre de cette opération diverses vedettes du Show-biz faisaient des animations chez les commerçants, et  ce jour là le fleuriste accueillait Franck Fernandel (fils du Grand Fernandel) et nous avons eu un autographe. Aussi à chaque fois que je regarde un film de ce Monstre Sacré du Cinéma  je revois avec bonheur ce Jour merveilleux de la naissance d'Isabelle.
Ce 3 juin fut aussi un jour de grande chaleur et à l'époque, nous avions un jardin potager, maman avait fait le matin même une méga récolte de fraises.

Donc après le passage chez le fleuriste nous sommes vite rentrées à la maison. Et puis peu de temps après notre retour, maman m'a dit: " Vite , vite  il faut que j'appelle  papa car le bébé s'annonce et je commence à perdre les eaux ". Papa est arrivé très vite du travail , il m'a emmenée chez mes grand-parents  avec le chien et ensuite a conduit maman à la maternité.
Autant vous dire que je trépignais d'impatience assise sur les marches de l'escalier de la maison de mes grand-parents.
Et puis quand dans la nuit Papa est venu chez mes grand-parents me dire " Tu as une petite soeur"  ce fut le bonheur le plus total.
A l'époque les enfants n'étaient pas admis dans les maternités , mais Papa m'avait tout de même emmenée à la clinique et j'ai pu , au travers de la fenêtre de la chambre de maman , voir Isabelle. Quelle joie! L'arrivée  d'Isabelle à la maison fut tout aussi heureuse .
Quelques semaines après la naissance d'Isabelle , ayant compris mon  insistance et ma détermination (je n'avais que 10 ans mais je savais déjà ce que je voulais) à vouloir être la marraine d'Isabelle , Maman m'emmène voir le prêtre de notre paroisse.
Il me connaissait bien car j'avais fait ma Première Communion un mois avant la naissance d'Isabelle.
Nous avons longuement parlé, il m'a demandé si je savais ce que le rôle de marraine voulait dire et ce que cela représentait pour moi. Je lui ait répondu tout de go "Oui , mon Père je sais ce que cela veut dire, être parrain ou marraine cela veut dire, s'occuper de l'enfant si il arrive malheur aux parents, et bien sûr cela comportait aussi l'accompagnement du filleul ou de la filleule dans son cheminement spirituel."
Le Jour du baptême d'Isabelle fut un grand moment d'émotion quand j'ai porté Isabelle sur les Fonds Baptismaux et quand j'ai signé le registre des Baptêmes. 

Et puis le cheminement de la vie a continué. Les années qui ont suivi furent idylliques, Isabelle commençait à se développer normalement, elle a commencé à marcher vers l'âge de 1 an, elle disait quelques mots, elle n'était pas très en avance pour le langage mais était en bonne santé elle commençait à manger seule, très maladroitement mais c'était normal à l'âge de 2 ans .
Et puis l'hiver 1973 / 1974 fut difficile, elle était très agitée ,semblait mal dormir, au printemps 1974 elle a commencé à faire des légers malaises, à avoir des pertes d'équilibre dans le jardin.
Les calmants donnés par le généraliste ne faisaient que amplifier la situation. Et celui ci qui disait à maman, c'est pas grave cela va finir par passer. Et puis un jour ne supportant plus cette situation maman a demandé à voir un spécialiste en en neurologie et ce fut direction Hôpital Necker à Paris.
Le premier jour de consultation  s'est relativement bien passé, bien sûr comme tout enfant le serait dans une même situation, Isabelle n'était pas très rassurée. L'équipe médicale a proposé à mes parents de faire de plus amples examens dans le cadre d'une hospitalisation. Maman a tout à fait accepté les examens mais ayant perdu un 1er enfant à l'âge de 7 mois mes parents ont refusé l'hospitalisation préférant  revenir tous les jours si il le fallait.
Donc 2 ème rendez-vous pris pour le lendemain.
Papa et maman se sont donc préparés  le lendemain, ma grand-mère portait Isabelle dans ses bras et là ce fut le 1er drame. Au moment de monter dans la voiture, Isabelle a fait une première convulsion dans les bras de mamie .
Et une fois arrivée à l'hôpital elle a fait au total une dizaine de convulsions en l'espace de 3 heures.
Tous les 1ers examens nécessaires ont été faits sur place et puis vu l'ampleur des convulsions les médecins ont été immédiatement très clairs  ; compte-tenu du nombre élevé de convulsions dans un laps de temps aussi court il était peu probable qu'Isabelle s'en sorte sans dommages au cerveau et sur son développement psycho-moteur.
Mes parents et ma grand-mère sont revenus à la maison complètement désespérés. Moi j'étais encore au collège lorsqu'ils sont arrivés.
Et là j'ai comme un trou blanc sur ce qui s'est passé quand je suis rentrée à la maison ; mes parents m'ont expliqué que Isabelle était très gravement malade et que peut-être elle ne grandirait pas normalement. Je ne me souviens plus de ma réaction mais selon ce que maman m'a expliqué plus tard, j'étais complètement hystérique. Dans les mois qui ont suivi je me levais toutes les nuits pour aller voir si Isabelle respirait bien et si elle était toujours vivante. J'avais alors 13 ans.
Les mois suivants ont été effectivement  très difficiles : nombreux rendez-vous médicaux et examens divers.
Puis petit à petit Isabelle a totalement perdu l'usage de la parole et son développement psychomoteur n'a pas progressé.
Elle ne pouvait plus s'alimenter seule, n'allait plus aux toilettes de sa propre initiative . Elle n'a jamais pu apprendre à lire et à écrire et n'a jamais pu accéder à la connaissance .
Aussi toutes les idées, tous les projets que j'avais échafaudés dans mon esprit d'adolescente tombaient à l'eau.
J'étais à un âge où la plupart des ados commencent à vouloir sortir et veulent aussi avoir plus d'indépendance .
Pour moi rien de tout ça . Puisque le destin en avait décidé ainsi je voulais rester le plus proche possible d'elle et de mes parents et tous les quatre nous formions un "quatuor" quasi fusionnel.
Isabelle a suivi pendant très longtemps des séances d'éducation spécialisée.
Nous avons tout essayé pour elle ,nous avons aussi , hélas fait le jeu de nombreux charlatans (guérisseurs en tout genre , ...) qui ont coûté beaucoup d'argent à mes parents et grand-parents.
Ils n'ont jamais regretté d'avoir dépensé autant d'argent pour essayer de la guérir et lui donner une vie normale mais ils  ont toujours regretté d'avoir enrichi des escrocs, des charlatans, mais qu'est ce que des parents ne feraient pas pour sauver leur enfant.
A ce que m'a dit maman les médecins avaient conclu à une encéphalopathie qui serait passée inaperçue. ( inaperçue ? )
Nous ne pouvions que lui donner tout l'amour possible en la gardant avec nous, et en lui faisant suivre un traitement médical approprié et un suivi neurologique.
En 1977/1978  un autre événement majeur s'est produit . Isabelle a commencé à faire des crises d'épilepsie qui au fil des années sont devenues de plus en plus en lourdes. Il était parfois très difficile d'équilibrer le traitement anti épileptique.
Nous savions qu'il n'y avait plus d'espoir pour un retour à une vie normale mais nous étions malgré tout heureux car nous avions Isabelle près de nous . Et puis malgré ses souffrances Isabelle avait toujours le sourire et elle était très heureuse avec nous.

Nous étions aussi hélas tombés dans le jeu d'un  groupe catholique  pour personnes handicapées mais qui se sont révélés par la suite très envahissants , trop inquisiteurs dans notre vie familiale.
Nous avons quitté ce groupe car cela devenait beaucoup trop lourd .
Et bien des années plus tard j'ai réalisé que ce groupe avait des tendances très traditionalistes , voir même intégristes.

Bien sûr nous ne pouvions pas mesurer le  degré de compréhension d'Isabelle  , mais avec le temps , nous avions appris une nouvelle forme de communication avec elle. Il suffisait d'un regard et  nous comprenions ce qu'elle voulait nous dire .
Nous n'étions pas jumelles et pourtant notre lien était bien fort , bien plus intense que celui de deux soeurs jumelles à tel point que nous avions fini par établir un lien complètement surnaturel , au delà de l'entendement , au delà de la normalité. Mais qu'est ce que la normalité? 
Deux exemples ;
   -  une année alors que je me trouvais en voyage en Finlande et que je rendais visite à une amie pour un week-end. , j'ai eu des sensations très étranges.
Alors que je venais de passer une très bonne soirée avec cette amie , nous avions fêté nos retrouvailles annuelles avec une bouteille de champagne ( c'est pas interdit) et un gâteau donc tout était réuni pour que je passe une très bonne nuit. Et puis "fait étrange" je me réveille vers 2h du matin en proie à une horrible crise d'angoisse. Tachycardie , difficultés à respirer , maux de tête et  tout cela sans aucune explication . Je finis par prendre un somnifère en me disant tant pis si je me réveille plus tard .
Dans l'après-midi qui a suivi nous allons au cinéma et en sortant de la salle de cinéma , je suis prise d'une nouvelle crise d'angoisse comme un flash et j'ai dit à mon amie ;" vite , vite il faut que je trouve une cabine téléphonique pour que j'appelle mes parents pour avoir des nouvelles d'Isabelle.
Maman me répond : je lui demande de suite des nouvelles d'Isabelle. Elle me dit " ta soeur est très fatiguée , elle n'est pas en super forme , mais surtout ne t'inquiètes pas  et profites de tes vacances;"
J'étais un peu rassurée me disant que maman me l'aurait dit si il  avait eu quelque chose de grave.
Et puis je continue mon séjour en Finlande normalement .
Je rentre en France environ deux semaines plus tard . Une fois arrivée à Roissy ma 1ère étape était toujours une visite à Isabelle et mes parents (et aussi profiter d'un Bon Petit plat de maman après les plateaux repas plutôt restreints de la Compagnie Aérienne.)
Et puis quelques heures après mon arrivé maman me  dit ; "tu sais Isabelle a été très malade pendant que tu étais partie , une nuit on a du emmener à l'hôpital presque dans le coma. J'ai demandé " quel jour , quelle heure maman ? " et maman me réponds " c'était la nuit précédant ton coup de fil quand tu étais chez ta copine d'Helsinki. Il était à peu près deux heures du matin quand les médecins se posaient la question de savoir si ils allaient la garder à l'hôpital ou pas"
Deux heures du matin l'heure à laquelle je me suis réveillée avec cette horrible crise d'angoisse.
Maman et Papa n'avait rien voulu me dire pour ne pas gâcher mes vacances et ils avaient mmême briefé à fond ma grand-mère au cas je lui téléphone.

  - Autre exemple ; Une nuit alors que je me trouvais seule chez moi , je me réveille vers 6 h du matin avec un effroyable mal de tête et un besoin  quasi irrésistible de téléphoner à maman. J'attends 9h pour ne pas réveiller toute la famille.
Maman me dit  "Isabelle ne va pas bien , elle a e un malaise en dormant cette nuit et elle est tombée de son lit se cognant la tête sur la moquette ( heureusement le lit n'était pas très haut.)
"A quelle heure cela  s'est passé Maman?"
A  peu près 6h du matin me dit-elle.Une fois de plus à l'heure où je me suis réveillée avec cet affreux mal de tête.

Je suis convaincue d'un lien relevant de la télépathie ou de la transmission de pensée. Cela n'était pas à sens unique, maman avait pris l'habitude de me téléphoner à chaque fois qu'Isabelle n'allait pas bien et bien souvent il y avait aussi quelque chose qui n'allait pas de mon côté.

Le quotidien était parfois difficile surtout quand nous avions à faire au regard des autres. C'était parfois si difficile d'entendre les réflexions des passants dans la rue ou celles des clients dans les magasins que mes  ont fini par se replier sur eux-mêmes et ne plus sortir . Les seuls endroits ou nous pouvions aller en paix avec Isabelle étaient des restaurants que nous connaissions et où nous savions que nous serions acceptés sans difficultés.
Etait ce une bonne solution  de s'isoler ainsi ? On ne sait pas , mais c'était le seul moyen de pouvoir vivre en paix et aussi qu'Isabelle soit sereine, car même si elle ne l'exprimait pas d'une façon courante , nous étions certains qu'elle le ressentait et souffrait beaucoup du regard malsain de personnes mal intentionnées.

Nous avions aussi appris à faire le tri dans nos relations personnelles ; dans notre entourage presque  plus personne ne nous invitait car bien souvent Isabelle dérangeait .
Malgré tout maman qui était d'une très grande générosité reçevait avec beaucoup de classe tous ceux des nos relations et surtout  de la famille , qui acceptaient encore de nous voir.
Nous avons ensuite réalisé , à nos dépens , que tous ceux que nous reçevions à la maison n'étaient en fait intéressés que par les repas que maman préparait avec beaucoup de générosité car la cuisine était une de ses plus grandes passions.
 Ainsi bien sûr avec l'âge d'Isabelle son handicap devenait plus difficile à gérer et avec la maladie de papa, maman se fatiguait beaucoup plus vite et par la force des choses elle recevait moins pour de grands repas. Petit à petit personne ne venait plus , sauf quelques rares fidèles relations; évidemment venir juste pour prendre un thé ou un café , c'était pas intéressant  pour beaucoup de membres de la famille. Et très peu prenaient des nouvelles.
Plusieurs membres de la famille nous ont également souvent reproché de ne pas avoir mis Isabelle en Isabelle en institution.

Dans le prochain j'évoquerai la vie avec Isabelle au début de ma vie d'adulte et toute notre vie à quatre lorsque j'ai quitté le domicile familial pour "voler de mes propres ailes".

A bientôt chers ami(e)s .







mercredi 25 mai 2016

Ce blog et son titre : origines

Bonsoir Amies et Amis de la Blogosphère 


Je m'étais inscrite sur Blogger il y a déjà quelques années mais ce n'est que récemment que j'ai décidé car cela correspond à un profond besoin de m'exprimer,  de partager , de partager ce que j'aime , mes passions , mes délires aussi .

Cependant je crois que je vous dois à tous une explication sur le choix du titre de mon Blog "Un Chat est entré dans ma vie."
Ce blog je le dédie d'une par à ma soeur handicapée décédée en 2008 dans des circonstances dramatiques mais je le dédie aussi à mon Oscar un chat des rues abandonné et que nous avons recueilli mon compagnon et moi même;  mais même si mon compagnon adore aussi Oscar ce chat a changé ma vie d'une façon merveilleuse .
Voici les photos des personnes à qui je dédie ce blog,  ma soeur Isabelle décédée et mon Oscar  (oui j'utilise le mot" personne" pour Oscar car  je le  considère comme un membre à part entière de la Famille ,c'est pour cela que je dis que je considère mon Oscar comme mon enfant , mon Bébé.






Je vous parlerai d'Isabelle dans un article futur , je voudrai d'abord vous expliquer le pourquoi du titre de ce Blog.

Cela faisait déjà plusieurs mois que plusieurs petits chats errants venaient dans notre jardin et comme nous  ne supportons pas de voir un animal qui a  faim ;  chaque jour il y avait plssieurs  gamelles de nourriture et d'eau dans le jardin.
Cela avait commencé  en 2009-2010. Et puis au cour de l'été 2011 un autre petit chat  qui devait avoir à peu près 6 mois  venait de plus en plus souvent mais pas uniquement pour manger mais aussi pour jouer .Et puis un jour il a essayé de rentrer dans la maison par la fenêtre de la chambre.  
Nous étions à la fin Août  2011 et nous nous apprêtions à partir en vacances 48h plus tard. 
Et sur le moment je n'avais pas compris ni pourquoi ni comment mais j'ai immédiatement ressenti un lien très fort pour ce petit  chat.
Comme nous partions en vacances nous avions laissé de la nourriture pour quelques jours , mais nous ne pouvions pas lui laisser beaucoup parce que vu qu'il était arrivé vers nous la veille de nos vacances ; nous n'avions pas eu le temps d'aller acheter un sac de croquettes pour lui laisser assez de nourriture pour 15 jours.
Nous sommes partis mais j'avais malgré tout le coeur gros et me disait " ce minou va t-il manger à sa faim pendant notre absence . Ce problème n'aurait pas du m'inquiéter car ce minou ne semblait pas trop décharné et avait certainement trouvé des moyens de se nourrir pendant toutes ces semaines d'errance/


Pendant toutes les vacances je n'ai fait que penser au chat ,. Et puis le jour de notre retour qui est ce qui est arrivé dans le jardin un heure après notre arrivée , et bien c'était le petit chat. 

Et au fil des mois le lien avec cet adorable minou est devenu de plus en plus fort. Mais il ne restait pas à la maison 


De plus il est arrivé dans ma vie à un moment où ma santé a commencé à se dégrader .et chaque fois qu'il venait nous voir j'en ressentais un bienfait énorme. 

Ceci m'amène à dire que si ce chat à qui j'avais donné le nom d'Oscar est arrivé dans ma vie , ce n'est pas le fruit du hasard . Ce petit chat était abandonné ( j'ai appris par la suite qui étaient ses anciens maîtres .).
Manifestement il ne cherchait pas que de la nourriture mais aussi une maison et une famille et comme je suis convaincue du le force et du pouvoir de l'esprit des chats je reste persuadée que son 6ème sens avait mené Oscar chez nous car il avait senti que dans cette maison il recevrait l'amour dont il avait besoin mais aussi parce qu'il avait ressenti que dans cette même maison il y avait quelqu'un de malade  qui aurait besoin d'être soutenu et aidée. Les années suivantes ont montré et montrent encore combien Oscar m'est d'un soutien absolu. 


Si j'ai choisi le nom d'Oscar c'est parce que je venais de lire un livre intitulé " Oscar le chat médium "  : , une histoire vraie ;  Aux Etats-Unis dans une maison de retraite pour personnes agées démentes un chat nommé Oscar venait assister les personnes au moment de leur mort ; ce chat sentait la mort et venait se coucher sur les personnes mourantes et restait jusqu'à leur dernier souffle pour qu'elle ne partent pas seules. 



Donc vous l'aurez compris j'ai une passion sans bornes pour les chats , bien sûr pour des raisons de santé ( et aussi un peu financières)  il me serait difficile de m'occuper de plusieurs chats en même temps. Mmais si 'en avais la possibilité cela ne me gênerait pas d'avoir plusieurs chats. 



Voilà l'histoire de l'origine du titre de ce  blog. 



A bientôt pour un prochain article.